Lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le ministre Emmanuel Macron a redit clairement que l'Etat n'accepterait "en aucun cas que ces équilibres soient revisités", parlant de l'alliance entre Renault et Nissan. "Il ne s'agit en aucun cas de rééquilibrer ou de changer les équilibres de l'Alliance. Les droits de vote doubles ne remettent en rien en cause l'Alliance Renault-Nissan", a-t-il asséné. Le ministre a ainsi voulu répondre une nouvelle fois à Carlos Ghosn, PDG de Renault et Nissan, qui souhaiterait donner plus de poids au japonais au capital de Renault.

Dans le même temps, la déclaration d'Emmanuel Macron peut être interprétée comme un moyen de rassurer le groupe automobile quant à la volonté de l'Etat de ne pas interférer dans le fonctionnement de l'entreprise tout en jouant son rôle d'actionnaire de long terme.