Selon le Figaro, un conseil d'administration de Renault se pencherait ce jour sur 'un approfondissement' de l'alliance avec le japonais Nissan Motor, dont le groupe détient 43,4% du capital. Nissan détient de son côté 15% du constructeur automobile au losange.

Le quotidien croit savoir qu'à cette occasion, 'Carlos Ghosn pourrait passer en revue les différents scénarios possibles d'évolution de cette alliance qu'il entend de longue date rééquilibrer et approfondir'.

Il est possible que l'Etat, qui a porté temporairement au printemps sa participation de 15% à 20% de Renault 'afin de s'assurer de l'instauration de droits de vote double dans la société', ne voie pas cette perspective d'un bon oeil.

'Entre Bercy et Renault', explique le Figaro, 'la confiance n'est toujours pas restaurée. Il a aussi créé un problème pour l'État. Car l'action Renault a perdu environ 25% depuis avril. Dans ces conditions, il devient difficile pour l'État d'honorer son engagement de revendre les titres acquis en avril. S'il le fait dans les quinze jours, grâce au contrat de couverture conclu avec une banque, il 'limitera' sa perte autour de 100 millions d'euros, selon un proche du dossier. Mais s'il garde ses titres, la garantie expirera progressivement et l'État sera seul exposé au risque sur le cours de l'action'. A suivre.

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