"M. Martineau (le président du groupe GMD-NDLR) est prêt à revenir devant le tribunal de commerce de Poitiers s'il se trouve encore empêché d'assurer l'exploitation paisible et normale du site", a dit à Reuters Vincent Gladel.

Il précise que la fermeture du site serait alors prononcée et que les 120 emplois prévus dans la reprise ne seraient plus garantis. GM&S Industry comptait 277 salariés.

Selon l'administrateur judiciaire, le directeur des ressources humaines (DRH) du groupe GMD venu lundi pour parler aux salariés se serait senti menacé et aurait quitté le site.

"M. Martineau ne voudrait pas que les salariés qu'il a embauchés se sentent eux aussi menacés", a précisé Vincent Gladel.

Les salariés ont démenti dans un communiqué toute agression ou blocage.

"Concernant le blocage du site, nous contestons aussi cette affirmation car les salariés ont nettoyé spontanément le site la semaine dernière et depuis l'accès est libre", ont-ils écrit précisant que le cadre "a pu rentrer et sortir librement du site".

Ils justifient la montée des tensions par l'absence de réponse de la part du cadre du groupe GMD au sujet des salariés qui ne seraient pas repris sur le site. Les lettres de licenciement ont commencé à être envoyées lundi.

(Caroline Pailliez, édité par Yves Clarisse)

Valeurs citées dans l'article : Peugeot, Renault