Mouna Sepehri, une fidèle de Carlos Ghosn chez Renault, aurait reçu un salaire additionnel à six chiffres par la holding supervisant l'alliance avec Nissan (RNBV). Le tout, à l’insu du conseil d'administration de Renault. C’est ce qu’a révélé hier soir Reuters sur la base de sources et des documents que le média a pu consulter. Une information qui n’a guère plu à Renault.

Le constructeur automobile français a répliqué que la mission de vérification des éléments de rémunération des membres de son Comité Exécutif, y compris Mouna Sepehri, pour les exercices 2017 et 2018, a conclu à leur conformité et à l'absence de fraude.

Renault ajoute que ce nouveau point d'avancement de la mission a porté sur les éléments de rémunération versés par Renault et ses filiales - dont RNBV.

Conformément à la saisine initiale, la mission se poursuivra sur les exercices antérieurs.

Dans son communiqué, Renault constate que " cette mise en cause d'un membre dirigeant du groupe Renault, quelques minutes après la réunion des administrateurs du groupe, s'insère dans une campagne de déstabilisation délibérément orchestrée ".

Le groupe précise " qu'il se réserve la possibilité d'exercer toutes les poursuites judiciaires qui s'avèreront nécessaires ".