Son bénéfice net corrigé des plus-values exceptionnelles et des variations de stocks a baissé de 2,7% à 380 millions d'euros. Il ressort très largement au-dessus du consensus réalisé par Reuters qui donnait 296 millions d'euros.

L'action progressait de 1,55% vers 09h00 GMT à la Bourse de Madrid.

Les marges de raffinage, mesure clé de la rentabilité, ont augmenté de 19,2% à 3,10 dollars par baril, à la faveur d'une amélioration de la capacité de transformation de ses raffineries de Carthagène et de Bilbao.

La production totale de la compagnie pétrolière espagnole a baissé de 5,8% à 338.000 barils d'équivalent pétrole par jour (bepj), plombée par les interruptions en Libye dûes aux blocages de terminaux et de gisements. Repsol a déclaré que la production avait repris en juillet en Libye.

Le groupe a finalisé en mai sa sortie du marché argentin avec la vente de sa participation dans YPF.. Cette opération a permis à Repsol d'inscrire une plus-value avant impôt de 622 millions de dollars au deuxième trimestre et de réduire son endettement.

Sa dette nette totalisait au 30 juin 2,39 milliards d'euros, un chiffre en baisse de 55,4% par rapport à son niveau de la fin 2013.

Fort de ces liquidités, Repsol a déclaré qu'il pourrait consacrer environ une dizaine de milliards de dollars à des acquisitions pour améliorer son activité d'exploration et de production et a cité la Norvège, le Canada et les Etats-Unis comme pays cibles.

Le canadien Talisman Energy a déclaré mercredi qu'il avait été contacté par Repsol "à propos de diverses transactions".

(Tracy Rucinski, Mathilde Gardin pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)