Zurich (awp) - Le groupe pharmaceutique Roche a obtenu de la Commission européenne une autorisation conditionnelle pour Alecensa utilisé en seconde ligne et monothérapie pour traiter les patients adultes atteints de cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) positif au lymphome anaplasique kinase (ALK). Des données supplémentaires provenant de l'étude phase III en cours Alex devront encore être fournies ultérieurement, a indiqué mardi le groupe dans un communiqué. Les données sont attendues au premier semestre.

L'autorisation de la Commission européenne concerne les patients précédemment traités au crizotinib. La plupart des patients qui ont un ALK positif développent des résistances après un an de traitement standard et près de 60% ont des métastases dans le système nerveux central (CNS), lit-on.

Une approbation conditionnelle est octroyée pour un produit pour lequel il n'existe pas encore de traitement et dont le bénéfice potentiel est jugé plus important que le risque encouru, précise le communiqué. Alecensa pour l'indication mentionnée est déjà autorisé dans huit pays.

Si le NSCLC représente 85% des cancers du poumon, la variation génétique ALK ne concerne que 5% de ceux-ci, souligne la Banque cantonale de Zurich (ZKB). L'établissement souligne par ailleurs que Alecensa n'est que le troisième inhibiteur d'ALK à parvenir sur le marché, après Xalokri de Pfizer et Zykadia de Novartis. Si le feu vert européen constitue une bonne nouvelle, la taille restreinte du nombre de patients potentiels en limite fortement la portée.

A 12h53, le bon de jouissance Roche s'appréciait de 1,0% à 246,40 CHF, dans un SMI en hausse de 0,43%.

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