Royal Dutch Shell progresse de 4,59% à 1 505,5 pence, soutenu par des résultats trimestriels en ligne avec les attentes. Sur les trois derniers mois de l'exercice 2015, la compagnie pétrolière britannique a réalisé un bénéfice net ajusté, hors éléments exceptionnels, de 1,83 milliard de dollars, soit au milieu de la fourchette de 1,6 à 1,9 milliard dévoilée le mois dernier. Les analystes tablaient sur 1,8 milliard après les 3,3 milliards réalisés un an plus tôt. A l'image de ses concurrents, Exxon, Chevron et BP, la première major européenne est frappée de plein fouet par la chute du pétrole.

Malgré le repli de 40% des cours du brut depuis l'annonce de la transaction, les actionnaires du groupe anglo-néerlandais ont approuvé la semaine dernière le rachat de BG pour 49 milliards de dollars. Il sera effectif le 15 février.

Shell, qui a cédé 5,5 milliards de dollars d'actifs l'an dernier, a prévu de vendre pour 30 milliards de dollars d'actifs une fois l'acquisition finalisée.

Pour résister à la conjoncture, le groupe a réduit de 4 milliards de dollars, soit de 10%, ses coûts opérationnels en 2015. Il vise une coupe de 3 milliards cette année.

En prenant en compte BG, Shell prévoit enfin des investissements de 33 milliards de dollars cette année, soit un recul de 45% par rapport au total combiné de 2015.