Pas de crise cardiaque pour les investisseurs, seulement quelques palpitations, après que Philips a averti que ses comptes seraient pénalisés par la suspension de la fabrication de certains défibrillateurs aux Etats-Unis. Si l’action du groupe spécialisé dans l’électronique grand public et pour la santé affiche l’une des plus fortes baisses de l’indice AEX, son repli reste limité dans l’absolu : -0,67% à 34,86 euros. Cette décision a été prise à la suite d’inspections des autorités sanitaires (FDA) dans ses usines américaines d’Andover et de Bothell.

Philips avait communiqué en janvier sur ce litige lors de la publication de ses résultats annuels.

Le groupe néerlandais pourra cependant continuer de produire certains modèles de défibrillateurs. La production des autres modèles devrait reprendre courant 2018. Philips a précisé que les défibrillateurs déjà vendus n'étaient pas retirés de la circulation.

Les conséquences financières de ces développements sont limitées, le groupe d'électronique anticipant une réduction d'environ 20 millions d'euros de son Ebita au quatrième trimestre 2017 et de 60 millions en 2018. Les défibrillateurs concernés par cette suspension ont généré 140 millions d'euros de ventes en 2016 alors que le groupe a généré 24,5 milliards de revenus…