TORONTO, ONTARIO--(Marketwired - Oct 6, 2015) - Rubicon Minerals Corporation (TSX : RMX)(NYSE MKT : RBY) (« Rubicon » ou la « Société ») a reçu l'ordre du ministère de l'Environnement et de l'Action en matière de changement climatique (« MOECC ») le 30 septembre 2015 d'interrompre temporairement les opérations de l'usine du Projet aurifère Phoenix (le « Projet ») afin de traiter les niveaux élevés d'ammoniac, d'évacuer suffisamment d'eau de l'installation de gestion des résidus (« IGR ») et de moderniser l'IGR, selon un calendrier spécifique. L'ordre initial, reçu le 8 septembre 2015, exigeait que Rubicon mette en service de nouveaux systèmes intérimaires et permanents de traitement de l'ammoniac pour l'effluent retenu dans l'IGR et évacue une partie de l'effluent traité. Le ministère demandait également à Rubicon de remplir d'autres obligations opérationnelles et de rapport, y compris des projets de modernisation de l'IGR. L'ordre initial a été modifié par le MOECC les 14, 18 et 30 septembre 2015 pour donner à la Société le temps de moderniser ses installations afin d'évacuer l'effluent traité.

La Société a utilisé des technologies alternatives pour baisser les niveaux d'ammoniac dans l'IGR. Rubicon fait des progrès dans le traitement de l'effluent et pense pouvoir reprendre ses opérations à l'usine en temps opportun. Rubicon a évacué un premier volume d'effluent traité le 30 septembre 2015.

À l'heure actuelle, le développement souterrain, la construction et le forage du gradin d'essai se poursuivent sans interruption.

« L'équipe de direction et le conseil d'administration de Rubicon prennent ces questions très au sérieux et s'engagent à respecter les normes environnementales les plus strictes », a déclaré Michael Winship, président-directeur général par intérim de Rubicon. « Nous avons réalisé des progrès dans le traitement des niveaux élevés d'ammoniac dans l'effluent et nous nous sommes donnés comme priorité de résoudre ces problèmes dans les plus brefs délais. Nos activités souterraines se poursuivent sans interruption pendant ce temps et nous espérons reprendre nos opérations à l'usine une fois que nous aurons répondu à toutes les exigences stipulées par le MOECC. »

Demande initiale - 8 septembre 2015

Le 8 septembre 2015, le MOECC a transmis un Ordre du directeur à Rubicon (l'« Ordre du 8 septembre 2015 »), dont les principaux éléments exigeaient que Rubicon :


  1)  Mette en service et déploie un nouveau système intérimaire de traitement     
      de l'ammoniac, de façon à évacuer 140 000 m3 d'effluent traité de 
      l'IGR pour le déverser dans l'environnement naturel avant le 30 novembre 2015 ;                     

  2)  Présente une demande d'approbation pour un nouveau système permanent        
      de traitement de l'ammoniac et l'installe, le mette en service et le rende     
      opérationnel d'ici le 1er avril 2016 ;                                         

  3)  Construise le barrage Nord-Est, une modernisation de l'IGR actuel, pour le  
      Projet avant le 15 novembre 2015 ;                                         

  4)  Prenne d'autres mesures pour contrôler les eaux de ruissellement et s'assure que       
      le niveau d'eau maximum pour l'exploitation n'est pas dépassé ; et                    

  5)  Soumette divers rapports, analyses et études de suivi de routine  
      au MOECC.                                                         

L'Ordre du 8 septembre 2015 a été modifié à deux reprises afin d'ajuster la date de début de l'évacuation de l'Élément (1).

Ordre modifié - 30 septembre 2015

Le 30 septembre 2015, une troisième modification de l'Ordre a été émise par le Directeur (la « Modification de l'Ordre du directeur n°3 »), dont les principaux éléments visaient à modifier l'Ordre du 8 septembre 2015 pour :


  1)  Permettre à Rubicon de débuter l'évacuation de 140 000 m3 le 
      30 septembre 2015 ;                                                             

  2)  Exiger la soumission d'un rapport avant le 9 octobre 2015 contenant  
      diverses mises à niveau et avis d'ingénierie ; et                                 

  3)  Interrompre l'évacuation des eaux usées traitées dans l'usine vers l'IGR      
      jusqu'à ce que Rubicon satisfasse le MOECC par ses progrès dans la             
      mise en œuvre de mesures de traitement de l'ammoniac.                         

Récapitulatif de l'effet des ordres

L'effet net des ordres est d'interrompre temporairement les opérations de l'usine et l'évacuation des eaux usés traitées dans l'usine vers l'IGR jusqu'à ce qu'un système intérimaire de traitement de l'ammoniac soit mis en service et que le MOECC ait constaté son efficacité. Selon les conseils actuels formulés par nos consultants en ingénierie, ce processus devrait prendre entre deux et quatre semaines. Les consultants en ingénierie de la Société examinent le bilan hydrique de l'IGR et l'évacuation requise de l'effluent traité est susceptible d'être largement inférieure à 140 000 m3, en raison des faibles précipitations au cours des derniers mois et d'autres facteurs. La Société est tenue de remplir ses obligations d'évacuation avant le 30 novembre 2015. Rubicon fournira des mises à jour supplémentaires concernant les progrès de ses activités.

Les activités souterraines et de forage du gradin d'essai se poursuivent sans interruption

Toutes les activités de développement et de construction souterraines ainsi que de forage du gradin d'essai se poursuivent pendant l'interruption des activités de l'usine. Les matériaux minéralisés issus du forage du gradin d'essai seront stockés à la surface dans l'attente de la reprise des activités de l'usine. Les activités de développement et de construction souterraines se poursuivent et la Société publiera une mise à jour du Projet, y compris les résultats du forage du gradin d'essai, au cours des semaines à venir.

RUBICON MINERALS CORPORATION

Michael Winship, président-directeur général par intérim

Mise en garde concernant les énoncés prospectifs et autres avertissements

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des informations qui constituent des « énoncés prospectifs » et des « informations prospectives » (ci-après, collectivement, les « énoncés prospectifs »), au sens des lois canadiennes et des États-Unis relatives aux valeurs mobilières. Les énoncés prospectifs incluent, sans s'y limiter, le calendrier anticipé du test des systèmes de traitement, le calendrier de l'évacuation de l'effluent traité, le calendrier de la construction du barrage Nord-Est, la durée prévue de l'interruption des opérations de l'usine, le moment de la mise en œuvre des mesures de contrôle du ruissellement et l'assurance que le niveau d'eau maximum pour l'exploitation n'est pas dépassé, le moment de la soumission des rapports, études et autres documents au MOECC, la capacité de traitement prévue de l'usine pour traiter les matériaux minéraux et stockés, le moment prévu de publication des résultats du rapprochement du forage du gradin initial et d'autres informations opérationnelles.

Les énoncés prospectifs reposent sur les opinions et estimations de la direction à la date où de tels énoncés sont émis et représentent le meilleur jugement de la direction sur la base des faits et suppositions qu'elle considère raisonnables. Les hypothèses importantes sur lesquelles reposent lesdits énoncés prospectifs comprennent notamment : que la demande en gisements aurifères va se développer comme prévu ; que le prix de l'or se maintiendra à des niveaux qui rendront le Projet aurifère Phoenix rentable ; que les plans d'investissement et d'exploitation ne seront pas interrompus par des problèmes opérationnels, une pénurie d'énergie, des conflits professionnels ou des conditions météorologiques défavorables ; que Rubicon respectera son calendrier estimé pour le développement du Projet aurifère Phoenix ; que Rubicon continuera de pouvoir attirer et conserver du personnel compétent ; que l'estimation des ressources minérales se concrétisera telle qu'elle est présentée dans l'Évaluation économique préliminaire ayant pris effet le 25 juin 2013 et ayant été publiée le 28 février 2014 (l'« EEP ») ; et qu'il n'y aura aucune variation inattendue en termes de dépenses énergétiques ou de fournitures, d'investissement de pré-production ou d'estimation des charges d'exploitation telles qu'indiquées dans l'EEP.

Les énoncés prospectifs impliquent des risques, des incertitudes et d'autres facteurs, connus et inconnus, susceptibles d'entraîner un écart important entre les résultats, les performances et les accomplissements réels de Rubicon et ceux décrits, de façon implicite ou explicite, par lesdits énoncés prospectifs. Ces facteurs comprennent, entre autres : les variations possibles de la minéralisation, des teneurs et des taux de récupération ou de production ; les résultats réels des activités d'exploration en cours ; les résultats réels des activités de remise en état ; les conclusions des futures évaluations économiques ; les modifications des paramètres du Projet à mesure que les plans seront affinés ; les défaillances des équipements ou des procédés à fonctionner comme prévu ; les accidents et autres risques liés au secteur minier ; les retards et autres risques liés aux activités de construction et d'exploitation ; la date et la réception des autorisations d'exploitation ; la capacité de Rubicon et des autres parties intéressées à satisfaire aux exigences légales ; la disponibilité du financement pour les exigences de capital d'exploitation, les transactions et les programmes envisagés dans des délais raisonnables ; la capacité des prestataires de services tiers à fournir leurs services selon des conditions raisonnables et à temps ; et la situation du marché et des entreprises en général, ainsi que la situation économique, concurrentielle, politique et sociale.

L'EEP est de nature préliminaire car elle comprend des ressources présumées qui sont considérées comme trop spéculatives géologiquement pour que des considérations économiques leur soient appliquées aux fins de classification comme réserves minérales. De plus, il n'existe aucune certitude que l'EEP se concrétisera. Les ressources minérales qui ne sont pas des réserves minérales n'ont pas démontré leur viabilité économique. La quantité et la teneur des ressources présumées mentionnées dans l'EEP sont incertaines par nature et il n'y a pas eu suffisamment d'exploration pour définir ces ressources présumées comme des ressources minérales mesurées ou indiquées.

Il est important de noter que les informations fournies dans le présent communiqué de presse sont de nature préliminaire. Il n'existe aucune certitude qu'une mine potentielle sera réalisée. Une décision de mise en production de la mine qui n'est pas basée sur une étude de faisabilité démontrant la viabilité économique et technique ne fournit pas une communication adéquate de l'incertitude accrue et des risques spécifiques d'échec associés à une telle décision de mise en production.

Les énoncés prospectifs figurant dans le présent communiqué sont valides à la date indiquée et Rubicon rejette toute obligation quant à la mise à jour de tout énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouvelles informations ou d'événements ou de résultats futurs, sauf exigence de la législation sur les valeurs mobilières. Aucune assurance ne peut être donnée quant à l'exactitude des énoncés prospectifs, étant donné que les résultats réels et les événements futurs pourraient différer sensiblement de ceux anticipés dans ces énoncés. Par conséquent, les lecteurs ne doivent pas se fier indûment aux énoncés prospectifs.

Mise en garde à l'intention des lecteurs des États-Unis à propos des estimations de ressources indiquées et présumées

Le présent communiqué de presse utilise les termes de ressources minérales « mesurées » et « indiquées » et de ressources minérales « présumées ». La Société signale aux investisseurs des États-Unis que, même si ces termes sont reconnus et requis par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières, ils ne sont pas reconnus par la SEC. L'estimation des ressources minérales « mesurées », « indiquées » et « présumées » implique une plus grande incertitude quant à leur existence et à leur viabilité économique, par rapport à l'estimation des réserves prouvées et probables. L'estimation des ressources « présumées » implique une bien plus grande incertitude quant à leur existence et à leur viabilité économique, par rapport à l'estimation des autres catégories de ressources. Il ne peut être supposé que les ressources minérales « mesurées », « présumées » ou « indiquées », en partie ou en totalité, soient un jour classées dans une catégorie supérieure.

En vertu des lois canadiennes, les estimations de « ressources minérales présumées » ne peuvent constituer la base d'études de faisabilité, d'études de pré-faisabilité ni d'autres études économiques, sauf dans les cas prévus, comme lors d'une estimation économique préliminaire sous certaines circonstances. La SEC autorise généralement les émetteurs à inclure uniquement dans leurs rapports la minéralisation qui ne constitue pas de « réserves » comme le tonnage et la teneur sur place, sans référence aux mesures d'unité. En vertu des normes américaines, la minéralisation ne peut être classée en tant que « réserve » que lorsqu'il a été déterminé qu'elle pouvait être produite ou extraite de façon rentable et légale au moment où la détermination de la réserve a été effectuée. Les investisseurs aux États-Unis sont avertis de ne pas considérer que les ressources « mesurées », « présumées » ou « indiquées », en partie ou dans leur totalité, existent ni qu'elles peuvent être extraites de façon rentable ou légale. Les informations concernant les descriptions de la minéralisation et des ressources contenues dans le présent document ne peuvent pas être comparées avec les informations rendues publiques par des sociétés aux États-Unis sujettes aux exigences de la SEC en matière de rapport et de déclaration.

Ressources minérales

Les ressources minérales qui ne sont pas des réserves minérales n'ont pas démontré leur viabilité économique. L'estimation des ressources minérales peut être sensiblement affectée par des questions environnementales, liées aux permis, légales, liées aux titres, fiscales, de marketing et socio-politiques, ou toute autre question pertinente. La quantité et la teneur des ressources présumées rapportées dans cette estimation sont incertaines par nature et il n'y a pas eu suffisamment d'exploration pour définir ces ressources présumées comme des ressources minérales mesurées ou indiquées. Il n'est pas non plus certain qu'une exploration supplémentaire résultera en leur passage à la catégorie de ressources minérales mesurées ou indiquées. L'inclusion des ressources minérales présumées est considérée comme trop spéculative sur le plan géologique pour que des considérations économiques leur soient appliquées aux fins de classification comme réserves minérales. Les ressources minérales mentionnées dans le présent communiqué de presse sont rapportées en utilisant les normes de l'ICM.

Personnes qualifiées

Le contenu du présent communiqué de presse a été lu et approuvé par Bill Shand, ingénieur professionnel, vice-président des opérations, et Howard Bird, géologue minier en chef. (Hons.), géologue professionnel et vice-président de l'exploration. Tous deux sont des Personnes qualifiées au sens de la norme canadienne NI 43-101.