Ryanair a exhorté mercredi le gouvernement britannique à accorder une attention particulière au secteur aérien dans ses négociations post-Brexit avec l'Union européenne.

Le risque - à en croire le transporteur low-cost - est de voir le Royaume-Uni se trouver coupé du reste de l'Europe à compter de mars 2019, date effective du divorce avec Bruxelles.

Le groupe - qui rappelle que le pays quittera l'accord européen de 'ciel ouvert' (open skies) en même temps que le Brexit - enjoint Londres à trouver au plus vite un accord bilatéral avec Bruxelles.

Sans cela, il existe un risque réel de ne voir aucun vol décoller en direction ou en provenance du Royaume-Uni pendant un certain temps à partir de mars 2019, avertit-il dans un communiqué.

Ryanair rappelle qu'il établit, comme les autres compagnies aériennes, ses programmes de vols avec une année d'avance, ce qui signifie qu'il devra arrêter son offre pour 2019 d'ici à un an.

Le transporteur - qui emploie plus de 3000 personnes au Royaume-Uni - prévoit de transporter cette année quelque 44 millions de passagers vers ou au départ du Royaume-Uni.

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