Les mauvaises données concernant l'activité manufacturière et des services en Europe et aux Etats-Unis ont jeté le froid sur les places financières en fin de semaine dernière, à l'image du S&P500 qui a terminé en forte baisse de 1.9% à 2800 points vendredi. Les valeurs bancaires ont été pénalisées par la baisse des rendements obligataires et l'inversion de la courbe des taux, souvent précurseur d'une récession à venir, a ravivé l'aversion pour le risque des opérateurs.
Les valeurs liées à l'énergie et les technologiques ont aussi subi de lourds dégagements, après la forte hausse de ces dernières semaines.
Aujourd'hui, l'indice américain devrait ouvrir sur une note hésitante.

Du côté des statistiques, aucun chiffre ne sera publié en deuxième partie de séance.

En données horaires, l'indice S&P500 amorce un mouvement de consolidation mais seule la rupture des 2790 points militerait pour un mouvement de plus forte ampleur en direction des 2766 points puis 2747/2744 points, borne d'un gap laissé ouvert le 11 mars dernier.