Aurel BGC estime que le mouvement de baisse, certes brutal, des marchés actions de ces derniers jours "pourrait être très temporaire". En revanche, "la volatilité pourrait toutefois rester durablement plus élevée si de nouveaux signes confirment que les tensions inflationnistes se renforcent aux Etats-Unis", met en garde la société de gestion. Revenant sur le lundi noir vécu par Wall Street, Aurel BGC met en lumière le rôle que le retour de la volatilité a sans doute joué dans cette dégringolade.

"Le VIX a alors progressé à plus de 17% vendredi 2 février, déclenchant sans doute la mécanique à l'origine de la baisse de plus 4% du S&P 500 le lundi suivant. Une baisse brutale, la plus forte depuis août 2011, sans doute alimentée par les marchés dérivés et les programmes de ventes automatiques", explique la société.

En atteignant son plus haut niveau en plus d'un an, la volatilité implicite du S&P 500 a franchi un seuil qui a sans doute contraint des intervenants à déboucler certaines positions, estime Aurel BGC. En clair, "le marché était trop short de volatilité depuis trop longtemps", conclut l'expert.