À l'occasion d'un évènement consacré à la volatilité des marchés actions, l'équipe de Swiss Life Asset Managers a partagé ses réflexions sur ce thème. L'analyse des indices de volatilité sur une échelle de temps assez longue offre quelques enseignements. La hausse de la volatilité des actions constatée depuis deux ans (l'indice VIX – volatilité implicite de l'indice S&P 500, est passé de 10% à 15% entre septembre 2014 et septembre 2016) est à relativiser : en 2016, la volatilité a retrouvé des niveaux moyens historiques.

"Historiquement, la période avec la plus forte volatilité est celle des années 1930" constate Claudia Bernasconi, Economiste. Ce type de séquence se caractérise par une plus forte concentration de séances à très forte volatilité, pendant lesquelles les prix des actifs baissent significativement. " Globalement, la volatilité est plus élevée depuis le milieu des années 90 " détaille-t-elle. " Nous observons par ailleurs une grande modération dans les indicateurs macroéconomiques, qui sont moins volatils depuis une trentaine d'années. C'est le cas par exemple du PIB américain, dont les amplitudes sont moins fortes ".

Et quelques idées reçues sont battues en brèche. De façon contre-intuitive, les secteurs réputés défensifs peuvent adopter un comportement très volatil. " Par exemple, la consommation de base est un secteur que nous avons longtemps surpondéré en portefeuille, car moins volatil que le reste du marché. Mais depuis 2011-2012, nous constatons que sa trajectoire de volatilité est assez identique à celle du marché, c'est pourquoi nous avons progressivement allégé ce secteur d'un point de vue stratégique " explique Jaimy Corcos, Gérant actions.

Le secteur informatique et technologique, réputé pour être cyclique et volatil est un autre exemple. " À la différence de la plupart des autres approches centrées sur la volatilité, notre stratégie n'est pas systématiquement investie sur des secteurs uniquement défensifs. Ainsi, nous avons renforcé nos positions dans les valeurs informatiques et technologiques entre 2013 et 2015, avant de sous-pondérer ce secteur à mesure que sa volatilité reprenait sa tendance haussière " précise-t-il.

La gamme de fonds Minimum Volatility de Swiss Life Asset Managers a été conçue pour améliorer le profil de rendement ajusté au risque des portefeuilles des investisseurs. La finalité est de réduire le risque en portefeuille tout en générant plus de performance à long terme. " Cette approche permet d'amortir les drawdowns, elle se révèle particulièrement performante quand les marchés traversent des phases de turbulence " ajoute Tatjana Puhan, Responsable de la gestion actions et de l'allocation d'actifs.