Jean-Marie Mercadal, Directeur général délégué en charge des gestions d'Ofi AM, juge "attractives" les actions par rapport aux obligations. Le gérant souligne que cette classe d'actifs va bénéficier d'un nouveau soutien, qui viendra s'ajouter au secours monétaire apporté par les banques centrales ces dernières années : la fin de la "récession des profits". Dans ce contexte, les actions européennes pourraient tirer leur épingle du jeu, face aux américaines notamment, du fait de leurs valorisations plus faibles.

"Aux Etats-Unis, le marché attend près de 131 dollars de bénéfice par indice S&P 500 en 2017, ce qui représente une progression de 9 % attendue par rapport à 2016. Cela donnerait donc un PER 2017 de 17,5 aux cours actuels, ce qui est plutôt au-dessus des moyennes de long terme. (...) (En Europe), le consensus attend un e progression de 14 % des bénéfices en 2017, ce qui donnerait un PER de l'ordre de 14, totalement dans les normes historiques", détaille Jean-Marie Mercadal, chez Ofi AM.

En termes de secteurs, le gérant estime que, plus que la segmentation Croissance/Value, c'est la sensibilité positive ou négative à la hausse des taux d'intérêt qu'il faut analyser.

"De ce fait nous restons positifs sur les banques, qui bénéficieront d'une remontée progressive des rendements. Nous aimons également certaines valeurs industrielles et technologiques", indique le Directeur général délégué en charge des gestions d'Ofi AM.