Le groupe industriel Safran, jugé en appel pour corruption présumée d'agents publics étrangers au Nigeria en marge de l'obtention d'un marché de cartes d'identité en 2001, ne devrait finalement écoper d'aucune peine. La responsabilité de l'entreprise, en tant que personne morale dans ce dossier n'a pas été retenue. En première instance, Safran avait été condamné à une amende de 500 000 euros. En revanche, le parquet général a requis des peines de sursis contre deux cadres qui avaient été pourtant relaxés en première instance.


Selon l'accusation, une corruption d'agents nigérians a entouré l'obtention par Sagem (devenu Safran en 2005 à la faveur de la fusion Snecma-Sagem), en 2001, d'un contrat de plus de 170 millions d'euros portant sur la confection d'environ 70 millions de cartes d'identité dans le pays.

Le procès doit s'achever ce vendredi.