PARIS (awp/afp) - Le société italienne d'ingénierie pétrolière Saipem a annoncé vendredi être parvenu à un accord avec les représentants syndicaux de sa filiale française concernant un "projet de réorganisation" qui pourrait entraîner la suppression d'au maximum 251 postes.

"Saipem SA et les organisations syndicales ont signé un accord (...) concernant le projet de réorganisation de l'entreprise", a simplement indiqué le groupe dans un bref communiqué, ajoutant que l'accord devait encore être validé par l'administration du travail.

Aucun détail sur l'impact de cet accord n'a été précisé, mais en mai dernier, Saipem avait lancé en France une procédure de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui devait viser "au maximum 251 postes", dans le cadre d'un "programme d'actions d'optimisation", selon les informations contenues dans le rapport financier semestriel du groupe.

Interrogé par l'AFP, un responsable de Saipem s'est refusé à donner plus de détails sur l'accord.

"On devrait pouvoir en dire plus le 28 novembre", après la consultation du comité d'entreprise et le feu vert de l'inspection du travail, a déclaré François Serizay, le responsable des relations avec les syndicats chez Saipem.

En France, Saipem, filiale du géant pétrolier Eni, emploie plus de 2.000 personnes et est notamment présent dans les Yvelines, à Montigny-le-Bretonneux.

Depuis la chute des cours du pétrole en 2014, les entreprises de services parapétroliers souffrent d'une pression sur leurs prix imposée par les compagnies pétrolières, qui ont par ailleurs réduit drastiquement leurs investissements.

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