Sanofi (-0,01% à 69,34 euros) limite ses pertes au sein d'un CAC 40 en repli de 0,41% après avoir annoncé la présentation des résultats positifs détaillés de l'essai Odyssey Escape de phase III ayant évalué Praluent (alirocumab), solution injectable, chez des patients atteints d'une forme génétique d'hypercholestérolémie ou hypercholestérolémie familiale hétérozygote (HeFH), nécessitant un traitement par LDL-aphérèse hebdomadaire ou toutes les deux semaines.

Cet essai a démontré que chez les patients traités par Praluent en complément à leur traitement existant, le taux de cholestérol LDL a diminué d'environ 50% par rapport au taux de départ (contre une augmentation de 2% pour ceux traités par placebo) et que Praluent a réduit la fréquence des séances de LDL-aphérèse, de 75% comparativement au traitement par placebo (p<0,0001), critère primaire d'efficacité de cette étude. Ces résultats seront présentés aujourd'hui dans le cadre d'une séance spéciale (Hot Line session) du Congrès de l'ESC qui se tient à Rome, Italie.

"Les résultats de l'étude Odyssey Escape laissent entrevoir le rôle potentiel que Praluent pourrait jouer dans la prise en charge globale des patients atteints d'hypercholestérolémie familiale hétérozygote traités régulièrement par aphérèse, notamment en réduisant le recours à ce traitement fastidieux", a indiqué le docteur Patrick M. Moriarty, Professeur au Département de médecine interne et Directeur du centre de l'Athérosclérose et de l'Aphérèse des lipoprotéines de l'Université médicale du Kansas aux Etats-Unis. "Il s'agit d'un développement significatif des recherches menées sur ce médicament dans le traitement de cette forme d'hypercholestérolémie car cette étude clinique est la première à démontrer que Praluent permet de réduire la fréquence des séances de LDL-aphérèse."