Cette projection est supérieure à celle donnée l'an dernier d'un investissement d'environ 334 milliards de dollars d'ici 2025, Aramco ayant décidé d'étendre ses activités à de nouveaux secteurs.

"Nous sommes dans de nombreux secteurs à présent", a dit à la presse Amin Nasser en marge d'une conférence à Dammam visant à promouvoir les capacités industrielles du royaume.

Aramco prévoit d'investir 134 milliards de dollars dans le forage et l'entretien de puits et 78 milliards de dollars pour maintenir son potentiel de production dans le pétrole, a précisé le directeur général des achats, Nassir Al Yami.

La compagnie a déjà créé une division d'énergies renouvelables pour développer des projets dans l'énergie éolienne et le photovoltaïque. Le mois dernier, Aramco et le chimiste Saudi Basic Industries Corp (Sabic) ont signé un protocole d'accord afin de construire un complexe spécialisé dans la transformation du pétrole en produits chimiques en Arabie saoudite, une opération à 20 milliards de dollars (17 milliards d'euros).

Ce projet, qui selon les deux partenaires sera le plus grand site de transformation de ce type au monde, s'inscrit dans le cadre de la diversification de l'économie saoudienne et de la réduction de sa dépendance vis-à-vis du pétrole.

Le projet d'introduction en Bourse d'environ 5% d'Aramco en 2018 est également l'un des piliers de Vision 2030, le plan de réforme économique élaboré par le prince Mohamed ben Salman.

(Reem Shamseddine et Rania El Gamal; Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)