Paris (awp/afp) - Le groupe de services à l'industrie pétrolière et gazière Schlumberger a vu son bénéfice net divisé par deux au premier trimestre mais, signe positif, son chiffre d'affaires est reparti à la hausse sur la période, après huit trimestres consécutifs de baisse, selon un communiqué publié vendredi.

Le groupe franco-américain, qui développe des technologies destinées au forage de puits pétroliers et à la construction de puits et plates-formes, a fait état d'un revenu en hausse de 5,7% sur la période à 6,89 milliards de dollars.

Cela reste moins que prévu par les analystes, qui misaient en moyenne sur 6,99 milliards de dollars. Mais Schlumberger, touché de plein fouet par la chute des prix du pétrole et du gaz naturel, avait vu ses revenus chuter de 22% en 2016 et de 27% en 2015.

Le recul des cours de l'or noir force en effet les majors pétrolières et les autres sociétés spécialisées dans l'extraction pétrolière et gazière à différer voire à annuler leurs projets.

De janvier à mars, l'activité s'est particulièrement renforcée en Amérique du Nord (chiffre d'affaires en hausse de 6% par rapport au précédent trimestre) grâce notamment à des travaux de fracturation hydraulique et de forage. Le chiffre d'affaires du groupe s'est en revanche contracté de 7% ailleurs dans le monde, avec une baisse marquée en Chine, en Russie et en mer du Nord.

Le bénéfice net trimestriel du groupe s'est de son côté élevé à 279 millions de dollars sur la période, soit 44% de moins qu'il y a un an.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, il ressort à 25 cents, comme attendu.

Ces résultats étaient accueillis prudemment dans les échanges électroniques de post-séance à Wall Street où le titre reculait de 0,52% vers 11H55 GMT dans les échanges électroniques.

Le PDG de Schlumberger Paal Kibsgaard, cité dans le communiqué, estime que "les fondamentaux de l'offre et de la demande sur les marchés pétroliers restent constructifs".

Toutefois, prévient-il, "le sous-investissement persistant dans de nouvelles sources d'approvisionnement augmente l'éventualité d'un déficit d'offre à moyen terme".

afp/rp