Schlumberger, premier groupe parapétrolier à publier ses résultats du deuxième trimestre, fait figure de baromètre pour les performances du secteur.

Le titre du groupe de Houston avance de 0,21% à 67,16 dollars en matinée à Wall Street, dans un marché en léger repli.

Le chiffre d'affaires a progressé de 4,2% sur un an pour atteindre 7,46 milliards de dollars (6,41 milliards d'euros), à comparer à un consensus de 7,23 milliards selon Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires en Amérique du Nord, à 2,20 milliards de dollars, a augmenté de 27% sur un an et de 18% par rapport au premier trimestre. Les seules activités terrestres aux Etats-Unis ont enregistré un bond de 42% de leurs revenus, grâce à une hausse des prix dans la fracturation hydraulique.

Schlumberger a dit observer des signes plus positifs sur les marchés étrangers avec une hausse de l'activité et des nouveaux projets.

Hors éléments exceptionnels, le groupe a réalisé un bénéfice par action de 35 cents, cinq cents de plus que le consensus.

Les groupes de services comme Schlumberger et Halliburton, qui aident les compagnies pétrolières à localiser et forer des puits, ont été confrontés à une forte baisse de la demande après la chute des cours du brut qui a commencé en 2014.

Les forages de pétrole de schiste ont toutefois connu une nette reprise en Amérique du Nord depuis la remontée des cours autour de 50 dollars le baril. Le prix du baril a été de 48,15 dollars en moyenne sur le deuxième trimestre et le nombre de puits en activité a augmenté de 506 sur l'année écoulée, selon les relevés de Baker Hughes très suivis dans le secteur.

Schlumberger a inscrit des charges de dépréciation de 510 millions de dollars dans ses comptes du deuxième trimestre, liées principalement à ses opérations au Venezuela qui est plongé dans une crise économique et politique.

(Nivedita Bhattacharjee et Yashaswini Swamynathan à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Halliburton Company, Schlumberger NV