Schneider Electric (-2,5% à 65,71 euros) affiche l'une des plus fortes baisses de l'indice CAC 40 après avoir dévoilé des résultats semestriels décevants. Le groupe d'ingénierie électrique a enregistré une baisse de 1% de son résultat net part du groupe à 821 millions d'euros et une quasi-stagnation de son Ebita ajusté à 1,5 milliard d'euros (+0,1%). Il aurait cependant progressé de 10,8% hors effets de change. Il a représenté 12,9% du chiffre d'affaires, en repli de 40 points de base. Il aurait progressé de 40 points de base, hors effet de change.

Le chiffre d'affaires est, lui, ressorti en hausse de 3,2% à 11,7 milliards d'euros. La croissance organique s'est élevée à 0,6%.

Le consensus IBES s'élevait à 1,576 milliard pour l'Ebita ajusté et 12,11 milliards pour le chiffre d'affaires.

Société Générale se dit déçu par le chiffre d'affaires, qui a enregistré un recul de 1,1% à données comparables au deuxième trimestre alors qu'il anticipait une progression de 0,8%. Le bureau d'études pointe du doigt la division Infrastructure, dont l'activité a connu une baisse de 8,9% en organique au deuxième trimestre, en raison principalement de l'Europe de l'Ouest.

A propos d'Invensys, Jean-Pascal Tricoire, Président Directeur général, a indiqué que la réalisation des synergies était en bonne voie et a confirmé viser environ 70 millions d'euros d'économies de coûts d'ici la fin de l'année. Invensys devrait produire un effet relutif fort à un chiffre sur le bénéfice par action du groupe en 2014.

Concernant ses perspectives, Schneider a maintenu ses objectifs annuels d'une croissance organique d'environ 5% de son chiffre d'affaires. Il table aussi toujours sur une légère hausse proforma de sa marge d'Ebita ajusté comprise entre 40 et 80 points de base par rapport à 2013 (13,9%). Cette prévision s'entend hors impact des changes, estimé à 40 points de base.