Schneider Electric (+0,26% à 70,36 euros) évolue en ligne avec le CAC 40 (+0,36%). Le fabricant de matériel électrique a publié ce matin un chiffre d'affaires en hausse de 7,8% à 6 milliards d'euros au premier trimestre. Conformément à ce qui avait été anticipé mi-février, lors de la présentation des résultats annuels, Schneider Electric a enregistré une baisse organique de revenus au cours des trois premiers mois de l'année : le chiffre d'affaires s'est replié de 2%.

Hors l'impact du changement de la date de clôture de l'exercice fiscal d'Invensys, passée de mars à décembre, la décroissance organique est limitée à -0,5%.

En revanche, l'effet change a été largement positif au premier trimestre puisqu'il a contribué à hauteur de 9,5%, soit 536 millions, à la croissance du chiffre d'affaires. Schneider Electric note cependant que cet impact devrait se prolonger sur l'année et l'estime à 2 milliards d'euros pour le chiffre d'affaires de l'exercice mais anticipe un "impact limité" sur sa marge d'Ebitda ajusté 2015.

La performance globalement mitigée de Schneider Electric au premier trimestre s'explique notamment par l'absence de croissance organique (+1% hors Invensys) pour les ventes en Europe de l'Ouest (27% du chiffre d'affaires global) sur la période. Les difficultés rencontrées par le groupe en Asie-Pacifique, avec une baisse organique du chiffre d'affaires de 5% (-2% hors Invensys) à 1,665 milliard d'euros, pèsent aussi sur la tendance. Le fabricant de matériel électrique subit notamment la faiblesse continue et attendue du marché chinois de la construction et du marché atone des constructeurs de machines.

Misant sur une contribution positive d'Invensys à la performance du Groupe sur l'année, Schneider Electric a confirmé les objectifs 2015 d'une croissance organique modérée à un chiffre pour le chiffre d'affaires et d'une marge d'Ebita ajusté comprise entre 14,0 et 14,5%, en faisant l'hypothèse qu'il n'y ait pas d'effet devise défavorable.

(E.L.L)