Schneider Electric perd 2,5% à 60,64 euros après avoir dévoilé ses priorités et ses initiatives de croissance pour les trois prochaines années. Le spécialiste des automatismes et dispositifs électriques cible sur cette période une croissance organique moyenne d'environ 3% hors Infrastructure et une amélioration organique de la marge d’Ebita ajusté comprise entre +20 et +50 points de base en moyenne. Sur la base de ces objectifs, le groupe cible une croissance moyenne annelle de +4 à +7% de l’Ebita ajusté sur les 3 prochaines années.

Cet objectif s'appuie sur une croissance organique du chiffre d'affaires, une amélioration du mix et de la rentabilité des systèmes, un prix net positif, la productivité industrielle et des gains d'efficacité sur les coûts de fonctions supports. Sur ce dernier point, Schneider Electric a porte son objectif de réduction des coûts de fonctions supports pour 2015-2017 à 700-800 millions d'euros, rehaussant ainsi son objectif global de réduction des coûts pour cette période à 1,7-1,8 milliard d'euros. Les coûts de restructuration liés à ces économies sont attendus autour de 900 millions sur 2015-2017.

L'activité Infrastructure se concentrera de son côté sur l'amélioration de sa rentabilité au travers de son plan Rebound qui vise à porter la marge d'Ebita ajusté de l'activité à un niveau d'au moins 10% et pouvant se situer autour de 15% ("mid-teen") au cours du cycle économique. La sélectivité accrue sur les systèmes (projets et équipements) devrait avoir un impact négatif de -400 à -450 millions d'euros de chiffre d'affaires de l'activité, dont environ -200 millions sont attendus sur 2016.

Enfin, en termes d'utilisation de son capital, Schneider réaffirme sa politique de dividende progressif avec un taux de distribution d'environ 50% du résultat net et son programme de rachat d'actions d'environ 1,5 milliard d'euros sur 2015-2016. De plus, le groupe juge que des acquisitions "ne sont pas obligatoires" et annonce une revue stratégie de son activité DTN.

Par ailleurs, Schneider Electric a fait état pour le troisième trimestre d'un chiffre d'affaires de 6,06 milliards d'euros en repli organique de 1,7%.