Au terme du 1er trimestre 2014, le chiffre d'affaires de Schneider Electric affichait une croissance organique de 2,5% qui l'a porté à 5,7 milliards d'euros. En données publiées, la progression aurait été de 7,7%, mais les changes ont pesé sensiblement (- 5,2%). Le spécialiste des systèmes électriques évoque aussi 'un bon début d'Invensys', société britannique dernièrement acquise, et a confirmé ses prévisions.

Selon les analystes d'Aurel BGC, 'le groupe bat (...) le consensus, porté par sa croissance en Asie'. En Bourse de Paris ce matin, l'action Schneider Electric prend 3,4% à 67,3 euros alors que l'indice CAC 40 ne gagne que 0,6%.

Pour mémoire, en 2013, la croissance organique des ventes était de 0,4%, dont + 0,6% au trimestre.

Par division, la branche Industry affiche la hausse organique la plus marquée (+ 6% à 1,44 milliard), suivie de Building & Partner (+ 5,8% à 2,42 milliard). En revanche, Infrastructure (- 3,7% à 1,09 milliard) et IT (- 3,4% à 716 millions) restent mal orientées.

Par zone géographique, l'Europe de l'Ouest, soit 29,5% du CA, se contracte toujours (- 2%, en organique), mais le Reste du monde (+8%), l'Asie-Pacifique ( +6%) et l'Amérique du Nord (+ 2%) progressent.

La direction évoque une 'amélioration séquentielle de l'Europe de l'Ouest, bien que toujours en baisse à données comparables, les nouvelles économies demeurent le moteur de la croissance'.

Du côté d'Invensys, Schneider Electric évoque de 'bons résultats d'Invensys sur son année fiscale 2013-2014, (des) prises de commandes en hausse de 9% et (une) amélioration de la rentabilité'. 'La rentabilité s'améliore et l'OPBIT (résultat opérationnel avant intérêt, impôts et exceptionnels) est en hausse à deux chiffres sur l'exercice 2013-2014 malgré un chiffre d'affaires globalement stable', précise Scheider.

Selon le président du directoire, Jean-Pascal Tricoire, 'l'intégration (d'Invensys) est en bonne voie et les équipes sont mobilisées pour réaliser les synergies.'

Plus généralement, le patron du groupe estime que 'nos activités de début de cycle tirent la performance de ce trimestre'. Et il ajoute : 'les tendances au premier trimestre sont en ligne avec nos prévisions du début d'année. Dans ce contexte, nous confirmons nos perspectives pour l'année 2014', à savoir : une croissance organique modérée, et une marge d'EBITA en amélioration de 0,4 à 0,8 point de pourcentage, proforma et hors changes dont l'effet négatif est chiffré à 0,4 point environ et se concentrerait sur le S1.

Attention cependant au 2e trimestre (T2) en cours : 'comme attendu, le T2 devrait être impacté par une forte base de comparaison et un effet de jours ouvrés légèrement négatif d'environ 0,6 point'. Mais ensuite, 'la croissance organique devrait accélérer au second semestre', prévoit Schneider Electric.



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