Entre janvier et septembre, les revenus du réassureur français ont reculé de 0,1% dans la réassurance dommages tandis qu'ils ont crû de 7,8% dans le segment vie.

Dans la réassurance dommages, Victor Peignet, le directeur général de Scor Global P&C, a souligné que les tarifs de contrats de réassurance se maintenaient à des niveaux trop bas même si la tendance est à la stabilisation des prix.

"Globalement, on ne voit pas ce qu'on attend, c'est-à-dire l'amorce d'un vrai retournement du marché", a souligné le dirigeant lors d'une conférence téléphonique. "Nous sommes dans une forme de stabilisation mais à un niveau qui est, de notre point de vue, trop bas."

En Bourse, l'action Scor pâtit de cet environnement très concurrentiel dans la réassurance dommages même si le réassureur a maintenu son objectif d'une croissance des primes en réassurance dommages comprise entre 3% et 8% entre 2016 et 2019.

Le titre signe l'une des plus fortes baisses de l'indice SBF 120. A 12h15, il cède 2,87% à 28,915 euros alors que le SBF abandonne 0,6%.

Globalement, les revenus ont progressé de 4,4% à taux de change constants à 10,21 milliards d'euros au cours des neuf premiers mois de l'année.

Sur la période, son résultat net est ressorti à 438 millions d'euros contre 492 millions un an plus tôt.

Lors d'une conférence téléphonique, le groupe a fait savoir que les catastrophes naturelles, dont les incendies au printemps dans la province canadienne de l'Alberta, lui avaient coûté 215 millions d'euros sur les trois premiers trimestres de l'année.

Le mois dernier, lors de la présentation de son nouveau plan stratégique à trois ans, Scor a indiqué vouloir renforcer ses activités de réassurance dommages aux Etats-Unis et vie en Asie.

(Edité par Dominique Rodriguez)

par Matthieu Protard