Communiqué de Presse FR

28 avril 2016

Ventes et informations financières du 1er trimestre 2016

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Un début d'année très encourageant

Ventes : 1 115 M€, + 2,3 % et + 5,1 % à tcpc*

  • Résultat Opérationnel d'Activité : 93 M€, + 1,4 % et + 50 % à tcpc*
  • Dette financière nette : 184 M€, -132 M€ par rapport à fin 2015

* tcpc : à taux de change et périmètre constants

COMMENTAIRES GENERAUX SUR LES PERFORMANCES DU GROUPE

Le 1er trimestre 2016 n'a pas apporté de changement majeur à l'environnement de consommation dans lequel le Groupe évolue, qui reste très hétérogène : contexte plutôt porteur en Europe et en Chine, croissance plus modérée aux Etats-Unis, conjoncture atone au Japon, crise persistante en Russie et au Brésil… Le tout sur fond de volatilité persistante des parités monétaires et d'une nouvelle dépréciation de certaines devises émergentes face à l'euro par rapport au 1er trimestre 2015.

Dans ce contexte, le Groupe SEB a réalisé un chiffre d'affaires de 1 115 M€, en hausse de 2,3 %. Ajustées d'un impact devises négatif de 39 M€ et d'un effet périmètre de + 9 M€ (OBH Nordica, non consolidée au 1er trimestre 2015), les ventes ont progressé de 5,1 % à structure et parités

constantes. Cette croissance organique soutenue est à mettre en perspective d'une performance déjà très robuste au 1er trimestre 2015 (+ 9,4 % de croissance à tcpc*). Elle est issue à la fois des volumes et d'un effet prix-mix substantiel, reflétant les augmentations de prix passées en compensation des

fluctuations monétaires et la poursuite de la montée en gamme. Elle est en outre tirée par le développement continu des ventes en ligne, dans de très nombreux pays, matures et émergents.

Le Résultat Opérationnel d'Activité (ROPA) à fin mars s'élève à 93 M€, équivalent à celui réalisé au 1er trimestre 2015 (92 M€). Il intègre un impact devises négatif de 45 M€, qui porte le ROPA à parités constantes à 138 M€, en croissance organique de 50 %. L'effet périmètre est neutre sur le ROPA de la période.

A fin mars, la dette financière s'établit à 184 M€, en baisse de 132 M€ par rapport à fin 2015, reflétant une génération de trésorerie en très forte progression sur le trimestre.

DETAIL DE L'ACTIVITE PAR ZONE GEOGRAPHIQUE

Ventes en M€

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1er trimestre 2015

1er trimestre 2016

Variation 2016/2015 Parités tcpc* courantes

EMEA

Europe occidentale Autres pays

483

336

147

508

359

149

+ 5,2 %

+ 6,9 %

+ 1,2 %

+ 5,3 %

+ 4,3 %

+ 7,4 %

AMERIQUES

Amérique du Nord Amérique du Sud

199

117

82

165

100

65

- 17,3 %

- 14,2 %

- 21,6 %

- 5,5 %

- 12,4 %

+ 4,3 %

ASIE

Chine Autres pays

407

304

103

442

336

106

+ 8,6 %

+ 10,5 %

+ 3,2 %

+ 10,1 %

+ 12,5 %

+ 3,1 %

TOTAL

1 089

1 115

+ 2,3 %

+ 5,1 %

*tcpc : taux de change et périmètre constants Chiffres arrondis en M€ % calculés sur chiffres non arrondis

Les chiffres et les informations donnés par zone géographique sont présentés sur la base de la nouvelle organisation mise en place en septembre 2015. Les données 2015 ont été retraitées en conséquence.

VENTES PAR ZONE GEOGRAPHIQUE

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EUROPE OCCIDENTALE

Moins tonique qu'en 2015, le marché du petit équipement domestique est resté néanmoins bien orienté en ce début d'année, tiré par le petit électroménager, et en particulier par les aspirateurs, la préparation des aliments et la cuisson électrique. Avec une croissance organique de ses ventes de 4,3 % au 1er trimestre, le Groupe réalise une performance très satisfaisante, quoique plus contrastée que l'an dernier selon les marchés et les familles de produits.

La France est restée un des moteurs de cette dynamique, avec un chiffre d'affaires en progression de 5 %, une croissance soutenue au regard d'un historique 2015 exigeant, qui bénéficiait d'importants programmes de fidélisation (pour mémoire, ventes + 11,9 % au 1er trimestre 2015). Sur les trois

premiers mois, l'activité a été notamment portée par de nouvelles avancées en articles culinaires, grâce à une Chandeleur réussie et plusieurs opérations commerciales et marketing en grande distribution, par les succès confirmés du multicuiseur Cookeo, du robot chauffant Cuisine Companion ou encore de l'aspirateur Air Force ainsi que par une forte demande de cafetières Nespresso. Elle s'est avérée en revanche plus difficile en repassage et en machines à café Dolce Gusto.

Dans les autres pays d'Europe Occidentale, la situation diffère selon les marchés. En Allemagne, après une année 2015 en croissance à deux chiffres, le Groupe a maintenu au 1er trimestre cette solide dynamique, fondée sur un développement continu en articles culinaires et sur des progressions significatives d'Actifry, d'OptiGrill, des aspirateurs et des machines expresso automatiques. La

croissance a été de l'ordre de 5 % en Italie, résultat d'une activité courante ferme et d'un programme de fidélisation en soin du linge. Il en est de même en Espagne, avec en outre l'anticipation d'actions marketing spécifiques en vue du 60e anniversaire de Tefal. A contrario, après plusieurs années de croissance quasi-ininterrompue, les ventes sont en retrait au Royaume-Uni du fait essentiellement de déstockages importants par certains distributeurs, par exemple en repassage ou en préparation des

boissons. En Scandinavie, l'intégration d'OBH Nordica se poursuit dans l'optique de synergies futures.

AUTRES PAYS

Le Groupe a réalisé dans cette zone des performances très solides au regard des contextes dégradés de certains pays et des effets très pénalisants de quelques devises. La croissance organique de 7,4 % sur le trimestre reflète notamment la poursuite de la dynamique de 2015 dans certains marchés. Ainsi, en Europe centrale, la demande est restée globalement bien orientée et nous avons poursuivi nos

avancées dans la plupart des marchés. En Russie, le recul des ventes du Groupe provient de la non- récurrence de deux importants programmes de fidélisation du 1er trimestre 2015 ; dans un marché en baisse plus modérée, l'activité courante a été en revanche ferme, portée notamment par le lancement de la nouvelle gamme d'articles culinaires, par les multicuiseurs et les fers. En Turquie, dans un

contexte resté porteur malgré les récents attentats, les ventes sont en progression solide en devise locale et les principaux moteurs de cette croissance sont les articles culinaires, les aspirateurs ou

encore l'épilation. Au Moyen-Orient, après une année 2015 difficile, les ventes ont enregistré un rebond marqué au 1er trimestre.

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AMERIQUE DU NORD

C'est la seule région qui affiche une baisse du chiffre d'affaires à taux de change et périmètre constants sur le trimestre. Celle-ci est à mettre au compte d'un tassement marqué de l'activité aux Etats-Unis et au Canada, alors que la dynamique est restée forte au Mexique. Aux Etats-Unis, la problématique principale rencontrée en ce début d'année a trait au déstockage significatif de certains grands clients distributeurs, qui s'est traduit par de mauvaises ventes pour le Groupe. Ce phénomène a affecté plus particulièrement les articles culinaires Tefal - qui en outre avaient bénéficié début 2015 d'un flux d'approvisionnement très favorable lié à un renouvellement de gamme - et les fers Rowenta. Ces

derniers ont été en outre pénalisés par la non-récurrence d'une importante opération de télé-achat au 1er trimestre 2015. L'activité a en revanche été bien orientée pour All-Clad, malgré un contexte plus tendu dans la distribution sélective, et pour Imusa, qui a renforcé ses référencements.

Au Canada, après un rebond ponctuel au 4e trimestre 2015, les ventes sont reparties à la baisse,

pénalisées par une conjoncture terne et par les hausses de prix mises en place courant 2015, en compensation de la dépréciation du dollar canadien. Au Mexique en revanche, la croissance des ventes est restée robuste, portée notamment par les articles culinaires, les fers et le café (cafetières filtre et expresso).

AMERIQUE DU SUD

Le continent reste marqué par un environnement macro-économique très hétérogène et par une dépréciation généralisée des devises face au dollar et à l'euro. Le Groupe y a réalisé au 1er trimestre des ventes en baisse de près de 22 % en euros, pénalisées par des effets devises massifs, mais en croissance de 4,3 % à périmètre et taux de change constants. Cette progression résulte de performances contrastées.

Au Brésil, la récession économique et les problématiques politiques ont pesé sur la consommation mais nos ventes, en légère baisse en real, ont plutôt bien résisté dans cet environnement dégradé. En retrait significatif en articles culinaires, l'activité a cru en petit électroménager, tout en étant très hétéroclite : repli en ventilateurs en raison d'une météorologie défavorable et sur Dolce Gusto du fait de stocks élevés dans la distribution, mais croissance robuste en soin du linge (machines à laver semi- automatiques et fers à repasser) ainsi qu'en préparation des aliments. Dans ce marché marqué par une conjoncture économique très tendue et une monnaie significativement affaiblie, la nécessité de réaliser d'importants gains de compétitivité a conduit le Groupe à accélérer la modernisation de son outil industriel. Groupe SEB Brésil a ainsi annoncé fin mars sa décision de transférer la production de petit

La Sté SEB SA a publié ce contenu, le 28 avril 2016 et est seule responsable des informations qui y sont renfermées. Les contenus ont été diffusés non remaniés et non révisés, le 28 avril 2016 16:42:43 UTC.

Le document original est consultable sous: http://files.newscenter.webdisclosure.com/518271/GroupeSEB-Ventes-et-info-financieres_fr.pdf