Cette nouvelle tentative de conciliation, après un premier échec il y a deux ans, a pour but d'éviter aux sociétés d'aller au bout d'un arbitrage international engagé depuis une dizaine d'années et qui devrait trouver son épilogue cette année.

En novembre dernier, TVO s'était dit ouvert à des négociations avec ses fournisseurs au lendemain d'un nouveau jugement en sa faveur de la Chambre de commerce internationale (ICC).

Selon Les Echos, qui cite un connaisseur du dossier, l'issue de l'arbitrage international s'annonce mal pour Areva SA, qui est donc aujourd'hui "plus ouvert à une soulte libératoire".

La société n'a pas souhaité commenter ces informations.

Dans le cadre de l'arbitrage international, chaque partie réclame à l'autre plusieurs milliards d'euros de dédommagement pour un chantier qui a pris près de dix ans de retard sur le calendrier initial.

Areva SA, ancienne holding du spécialiste public du nucléaire, est devenue la structure de défaisance des derniers actifs à risque de l'entreprise dans le cadre de sa restructuration.

(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)