Madrid (awp/afp) - Le groupe énergétique espagnol Iberdrola a vu son bénéfice net progresser de 3,7% en 2017, profitant notamment de la réforme fiscale américaine et des résultats de sa filiale brésilienne, qui ont compensé l'impact négatif d'une sécheresse historique en Espagne.

Le résultat net atteint 2,8 milliards d'euros, conformément aux estimations des analystes interrogés par le fournisseur d'informations financières Factset.

Le chiffre d'affaires progresse également à 31,2 milliards d'euros (+8,7%).

En revanche, l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) recule de près de 8% en raison de "l'effet négatif des conditions météorologiques en Espagne", et de conditions météo "très douces" au Royaume-Uni, qui ont fait chuter la demande d'électricité.

Iberdrola explique avoir souffert de "conditions opérationnelles extrêmement compliquées en Espagne, qui a souffert de l'une des années les plus sèches jamais enregistrées". Le faible niveau de remplissage des barrages a fait chuter la production hydroélectrique de 47%.

En revanche, la réforme fiscale approuvée aux Etats-Unis par l'administration Trump, qui allège l'impôt sur les sociétés, a permis à Iberdrola d'engranger 1,28 milliard d'euros de plus au titre de son bénéfice net.

La filiale brésilienne Neonergia, fusionnée au troisième trimestre avec le groupe Elektro pour en faire un géant du secteur au Brésil, a aussi contribué à la croissance du bénéfice net.

Au premier semestre, Iberdrola avait aussi encaissé 255 millions d'euros grâce à la fusion du fabricant d'éoliennes espagnol Gamesa, dont il possède encore 8%, avec la branche éolienne de l'allemand Siemens.

afp/rp