Le groupe industriel allemand justifie ces mesures par la sous-utilisation des capacités de la division Process Industries and Drives en Allemagne, dans un contexte de réduction des investissements des grands groupes pétroliers face à la baisse des prix du pétrole, explique le journal en citant des sources du secteur.

Siemens, qui a annoncé l'an dernier près de 12.000 suppressions de postes, s'est refusé à tout commentaire.

En présentant le mois dernier les résultats trimestriels du groupe, le président du directoire Joe Kaeser a reconnu que la division Process Industries and Drives, comme d'ailleurs la division Power and Gas (centrales électriques), était confrontée à d'importants changements structurels.

(Arno Schütze, Véronique Tison pour le service français)