La privatisation, l'une des plus importantes entreprises par le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi, porte aussi sur 100% d'Air India Express, filiale à bas prix d'Air India, et sur 50% de sa filiale de services au sol SATS Airport Services.

Les parties intéressées ont jusqu'au 14 mai pour soumettre leurs offres.

Le gouvernement Modi a donné l'an dernier son feu vert à la privatisation de la compagnie nationale déficitaire, que les gouvernements précédents avaient renflouée sans parvenir à la redresser. Son endettement de quelque huit milliards de dollars et ses coûts élevés compliquent toutefois l'opération.

Air India a six filiales, dont trois déficitaires, et ses actifs sont évalués à 4,6 milliards de dollars.

La compagnie low-cost concurrente IndiGo, contrôlée par InterGlobe Aviation, le conglomérat Tata Group et le groupe turc Celebi Aviation Holdings ont manifesté de l'intérêt pour certaines opérations d'Air India. La compagnie Singapore Airlines s'est aussi dit éventuellement intéressée.

L'acquéreur d'Air India devra s'engager à conserver sa participation pendant au moins trois ans et veiller à ce que le groupe reste sous direction indienne, selon l'appel d'offres publié mercredi.

Air India, fondée dans les années 1930, a reçu l'équivalent de 3,6 milliards de dollars de fonds publics depuis 2012.

(Aditi Shah, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Singapore Airlines Ltd., Interglobe Aviation Ltd