Le secteur bancaire devrait accuser le coup après la démission du président du conseil italien. Matteo Renzi. Ce départ ravive l'incertitude politique dans l'un des pays principaux pays de la zone euro. Certains redoutent qu'il facilite l'accès au pouvoir de partis anti-européens prônant la sortie du pays de la zone euro. Par ailleurs, cette démission renforce les craintes concernant les banques italiennes les plus fragiles. Banca Monte dei Paschi di Siena, qui cherche actuellement à lever cinq milliards d'euros pour renforcer son bilan, risque d'avoir du mal à trouver des investisseurs.

Valeurs citées dans l'article : Société Générale, BNP Paribas, Crédit Agricole