Société Générale a reçu de la part de l’administration un redressement fiscal afin de récupérer le crédit d’impôts de 2,2 milliards d’euros dont elle avait bénéficié dans le cadre de l’affaire Kerviel, affirme Le Canard enchaîné de cette semaine. La banque s'était vue attribuer ce crédit d'impôts car les agissements de son employé étaient considérés comme frauduleux. Les Echos avait révélé en novembre 2016 que l’administration fiscale souhaitait remettre en question tout ou partie du crédit d’impôts.

Ce développement faisait suite à l'arrêt de fin septembre 2016 de la cour d'appel de Versailles. Elle a reconnu l'ancien employé de la banque "partiellement responsable" du préjudice occasionné à la Société Générale, ses positions s'étant traduites par une perte de 4,9 milliards d'euros. Mais la cour avait aussi estimé que les "fautes multiples" commises par la banque avaient eu un "rôle majeur et déterminant".