Selon le bureau du Sénat, si les propos tenus par le directeur général de Société Générale, Frédéric Oudéa, en 2012 devant la commission d’enquête sur l’évasion des capitaux “ont pu comporter une part d'ambiguïté, ils n'étaient pas susceptibles d'être qualifiés de faux témoignage au sens du droit pénal”. A la suite de la parution des « Panama papers », évoquant la création par la banque de 979 sociétés offshore, certains sénateurs estimaient qu’il avait menti à l’époque en indiquant avoir fermé ses implantations dans les paradis fiscaux.

En réaction à la publication des "Panama papers", Société Générale avait précisé fournir des services bancaires et fiduciaires à des sociétés patrimoniales pour le compte de ses clients dans le cadre de son activité de banque privée. Cette activité "totalement marginale est opérée de façon transparente dans le respect des règles en vigueur en matière de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales". Société Générale avait ajouté que le nombre de structures actives créées par l'intermédiaire du cabinet Mossack Fonseca pour les clients est de l'ordre de quelques dizaines.