Solvay (-1,86% à 118,60 euros) continue de se replier au lendemain de la publication de ses résultats du deuxième trimestre. Sur cette période, le groupe chimique a essuyé une perte nette (part du groupe) de 292 millions d'euros après avoir enregistré des charges de dépréciation après minoritaires de 422 millions liés à la coentreprise dans le PVC créée avec Ineos, Inovyn. Il avait dégagé un bénéfice de 148 millions d'euros au deuxième trimestre 2013.

Le Rebitda (Résultat opérationnel avant dépréciation et amortissement, éléments non-récurrents) a, lui, progressé de 10% à 485 millions d'euros grâce aux volumes (croissance organique et externe) et aux très bons résultats des programmes d'excellence. Les taux de change défavorables et l'arrêt des ventes de crédits carbone ont continué à peser à hauteur de 60 millions d'euros. La marge de Rebitda atteint 18,4% du chiffre d'affaires net, soit 140 points de base de plus par rapport à l'année dernière

Le chiffre d'affaires a atteint 2,64 milliards d'euros, en hausse de 2% grâce notamment à une hausse des volumes de 3% et un effet périmètre de +3%. Solvay a en revanche été pénalisé par des effets de change de -4%.

A propos de ses perspectives, Solvay reste convaincu qu'il réalisera une bonne performance opérationnelle en 2014. Le groupe confirme ses objectifs et prévoit une croissance de son Rebitda comprise entre 5% et 10% comparé à 2013, avec les taux de change actuels. Cet objectif prend en compte le retraitement des comptes 2013 et 2014 après la cession de l'activité Eco Services.