PARIS, 14 septembre (Reuters) - L'assureur français Axa étudie des options stratégiques pour l'avenir de ses activités de gestion d'actifs en Europe parmi lesquelles figurent une fusion ou une coentreprise, indique jeudi Bloomberg.

Selon l'agence de presse, qui ne cite pas ses sources, Natixis fait partie des partenaires potentiels.

Axa et Natixis n'ont pas commenté ces informations.

L'assureur français est présent dans la gestion d'actifs à travers deux filiales Axa Investment Managers en Europe et AB (anciennement AllianceBernstein) aux Etats-Unis.

Axa Investment Managers gère un portefeuille de 735 milliards d'euros d'actifs. De son côté, AB, qui fait partie des activités américaines qui seront cotées en Bourse l'an prochain, gère un portefeuille de 517 milliards de dollars (435 milliards d'euros).

"Il y a des logiques de consolidation dans le secteur de la gestion d'actifs", souligne un banquier d'affaires parisien qui a toutefois précisé ne pas être au courant de ces réflexions chez Axa.

"Les sujets de consolidation et de rapprochements tournent depuis plusieurs années, depuis la création d'Amundi", relève un autre banquier parisien, ajoutant ne pas être impliqué dans des discussions avec Axa. "L'idée d'un rapprochement n'est pas absurde."

En mars dernier, l'assureur britannique Standard Life a annoncé la fusion de sa gestion d'actifs avec le gestionnaire d'actifs Aberdeen Asset Management.

Le gestionnaire français Amundi a de son côté racheté fin 2016 son concurrent italien Pioneer pour 3,5 milliards d'euros. (Matthieu Protard, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Axa, Natixis, Standard Chartered