L'établissement, qui vient de connaître deux exercices mitigés, a précisé que les dépréciations passées sur ce type de créances s'étaient établies à 476 millions de dollars (436 millions d'euros) sur les trois derniers mois de 2015 contre 265 millions il y a un an.

Le résultat imposable est revenu à 1,5 milliard de dollars sur la période, contre 1,9 milliard il y a un an.

A la suite de la publication de ces chiffres, le titre Standard Chartered reculait de 0,90% vers 09h20 GMT alors que l'indice regroupant les valeurs bancaires européennes cédait 0,76%.

"Les conditions d'activité restent difficiles et les actions entreprises pour réduire les risques, diminuer les coûts et accumuler du capital ont un impact à cour terme. Ceci étant dit, les volumes d'activité sous-jacents restent généralement soutenus", déclare Peter Sands, directeur général de la banque, cité dans un communiqué.

Ce dernier sera remplacé en juin par Bill Winters, un transfuge de JP Morgan, dont la première mission sera de mettre un terme à l'érosion prolongée des bénéfices.

Début mars, Standard Chartered a dit exclure le recours à une augmentation de capital en dépit d'une chute de 25% de son bénéfice imposable l'an passé, imputable là aussi à une forte hausse des pertes sur créances.

A la place, la banque veut réduire les coûts de 1,8 milliard de dollars de 2015 à 2017 et faire baisser 25 à 30 milliards le volume de ses actifs pondérés du risque dans son bilan.

(Steve Slater, Benoît Van Overstraeten pour le service français)