Suez abandonne 0,44% à 15,675 euros après la présentation des perspectives de sa branche Water Technologies & Solutions. Deux mois après la finalisation du rachat de GE Water, ex-filiale de General Electric, en partenariat avec la Caisse de dépôt et placement du Québec, pour un montant de 3,2 milliards d'euros, le numéro deux mondial des services à l'environnement a rappelé aux investisseurs le potentiel du marché de l'eau industrielle.

D'après les prévisions de dépenses des clients industriels dans les équipements et les solutions de traitement chimique, l'eau industrielle représente un marché potentiel de plus de 100 milliards de dollars, dont 24 milliards de dollars pour le marché actuellement desservi.

Il devrait croître à un rythme annuel moyen d'environ 5 % dans les prochaines années.

Dans ce cadre, Suez anticipe un chiffre d'affaires de 550-600 millions de dollars et Ebit supérieur à 50 millions de dollars pour le quatrième trimestre 2017.

En 2018, le groupe vise un chiffre d'affaires d'environ 2,8 milliards de dollars (+3-4 % de croissance brute), soutenu par une croissance de 4 % des commandes en 2017, un Ebitda d'environ 290 millions de dollars, incluant 20 millions de coûts de transition et d'un Ebit d'environ 200 millions de dollars, dont 20 millions de coûts de transition. Les coûts exceptionnels liés au rachat de GE Water devraient être de 40 millions d'euros pour les coûts de transaction et environ 80 millions de dollars pour les coûts d'intégration.

A moyen terme, la croissance attendue est d'environ 5 % avec une croissance plus rapide de l'Ebitda que du chiffre d'affaires. Le groupe entend également réaliser plus de 3,1 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour WT&S d'ici 2020.

Enfin, les synergies de coûts et de revenus devraient contribuer à hauteur de 90 millions d'euros à l'Ebitda d'ici 2022. Dès lors, le groupe a confirmé que le rachat de GE Water aurait un effet relutif à deux chiffres sur son bénéfice net par action grâce aux synergies de coûts en année pleine.