Zurich (awp) - Swissquote se rapproche de son objectif en termes de prestations offertes à ses clients. "Nous ne sommes actuellement pas éloignés du modèle de "banque en ligne universelle", a indiqué à AWP le directeur général (CEO) Marc Bürki. Le patron du courtier en ligne cite comme améliorations possibles de proposer une carte-EC ou une meilleure offre de carte de crédit.

L'offre sera encore renforcée, assure M. Bürki. "Lorsque nous avons débuté il y a 18 ans, nous proposions en qualité de courtier un produit très vertical dans un marché très vertical." Depuis, de nouvelles places boursières sont accessibles aux clients, au même titre que des produits supplémentaires. La banque privée en ligne a également crû. Le courtier est en discussions avec dix partenaires potentiels pour son offre "marque blanche".

A court terme, Swissquote demeure néanmoins dépendant des transactions boursières. "Si nos clients décidaient en 2017 pour une raison ou une autre de ne plus faire du négoce, nous vivrions une mauvaise année." Après un exercice 2016 en demi-teinte, l'activité clientèle est bonne depuis janvier.

La société vaudoise emploie 590 personnes, dont un tiers de l'effectif est composé d'informaticiens et d'ingénieurs. Cette proportion est supérieure aux autres établissements suisses, reconnaît M. Bürki. "Nous sommes une banque technologique et donc nous nous spécialisons." Pour le CEO, il s'agit d'un investissement dans le futur.

L'arrivée sur le marché du courtage en ligne d'entreprises de technologie financière ("fintech") ne donne pas de cheveux blancs au patron de Swissquote. Ces sociétés n'ont pas de licence bancaire, explique M. Bürki. La plupart d'entre elles sont actives dans les domaines du paiement, de l'emprunt participatif ou du financement.

Celles qui se spécialisent dans le conseil automatisé ("robo advisory") pour la banque privée comme Swissquote s'avèrent plus rares. Marc Bürki exclut par ailleurs toute acquisition dans ce domaine. Tout au plus, la société met à disposition sa licence bancaire, comme elle le fait avec Lendora, une plateforme de prêt participatif.

L'interview complète est disponible sur le fil Premium allemand.

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