Le quatrième distributeur des Etats-Unis a également annoncé qu'il avait procédé à des rachats d'actions pour un montant de 562 millions de dollars (505 millions d'euros) sur la période, après deux ans d'interruption.

Le bénéfice par action, hors charges de restructurations et autres coûts, a atteint 1,10 dollar pour le trimestre clos le 2 mai, contre 92 cents un an plus tôt et 1,03 dollar attendu en moyenne par les analystes, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Pour l'ensemble de l'exercice, Target table désormais sur un bénéfice par action compris entre 4,50 et 4,65 dollars, contre une fourchette de 4,45 à 4,65 dollars établie dans une précédente prévision. Cet objectif reste comparable à celui des analystes, dont la moyenne des prévisions s'élève à 4,56 dollars.

Le distributeur a indiqué que ses ventes à périmètre comparable avaient progressé de 2,3%, une augmentation conforme aux attentes de Consensus Metrix. Le tiers de cette croissance a été généré par les ventes en ligne, qui ont bondi de 38%.

Target a également cueilli les fruits de son recentrage sur un nombre plus réduit de gammes de produits (dits "produits signature") notamment les vêtements pour enfants, les articles de puériculture ou encore les produits relevant du bien-être et de la santé.

"Nous sommes contents de la fréquentation et des ventes au premier trimestre, en particulier pour nos catégories 'signature', qui ont soutenu une rentabilité meilleure que prévu par le biais d'une amélioration de la marge brute et de la poursuite de l'encadrement des coûts", a déclaré dans un communiqué Brian Cornell, directeur général du groupe.

Ce dernier avait présenté en mars un plan de restructuration associant plusieurs milliers de suppressions d'emplois, une refonte de son offre dans l'alimentaire et un milliard d'euros d'investissements dans la modernisation de sa chaîne d'approvisionnement, notamment.

(Nathan Layne; Myriam Rivet pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)