Le parti de l'ex-président du Conseil Silvio Berlusconi fait partie de la coalition de centre droite qui est en tête dans les sondages en vue des élections législatives du 4 mars en Italie.

TIM est sous pression des dirigeants politiques italiens, des autorités de régulation et de ses concurrents pour procéder à une scission de son réseau fixe, un actif qui pourrait valoir jusqu'à 15 milliards d'euros selon les analystes financiers.

La pression sur TIM a augmenté depuis la création d'Open Fiber, une coentreprise entre Enel et l'établissement public italien Cassa Depositi i Prestiti (CDP), qui a commencé à développer un réseau de fibre optique concurrent.

"Cela n'a pas de sens d'avoir deux autoroutes Milan-Rome, de même, il n'est pas judicieux d'avoir deux réseaux télécoms qui se font concurrence", a dit à Reuters Maurizio Gasparri, président du groupe parlementaire Forza Italia au Sénat.

TIM et Open Fiber ont refusé de commenter.

Telecom Italia a proposé à l'autorité des communications Agcom de placer l'intégralité de son réseau dans une entité distincte qu'il contrôlerait entièrement.

(Stefano Rebaudo, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Enel, Telecom Italia