Celle-ci a précisé que c'était Telecom Italia qui avait demandé ce rapport, l'échéance étant désormais fixée au 23 août. Un porte-parole du gouvernement italien n'était pas disponible dans l'immédiat pour faire un commentaire.

Le ministre italien de l'Industrie a demandé la semaine dernière au gouvernement d'ouvrir une enquête pour établir si Vivendi, qui détient désormais 24% de Telecom Italia, avait dûment informé le pouvoir de son intention de prendre de facto le contrôle du groupe en montant au capital de l'ex-monopole.

Lundi, Vivendi a estimé qu'il n'exerce "aucun contrôle de fait" sur Telecom Italia au sens du droit italien.

Fin juillet, le groupe français a renforcé son contrôle sur l'italien en poussant vers la sortie le dirigeant de l'opérateur télécom Flavio Cattaneo et en ouvrant la voie à une coentreprise entre l'entreprise et sa filiale de télévision payante Canal+, réaffichant ainsi son ambition d'être un acteur de premier plan dans la région.

(Stephen Jewkes, Benoit Van Overstraeten pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia