Vivendi étant devenu le premier actionnaire de Telecom Italia, le gouvernement italien se demande s'il y a lieu d'intervenir pour préserver les actifs qu'il considère comme stratégiques, à savoir le réseau et les filiales Telsy et Sparkle.

"Pas à ma connaissance", a répondu Giacomelli lorsqu'il a été interrogé sur l'existence d'éventuelles discussions entre Rome et Telecom Italia sur la scission du réseau.

Giacomelli a précisé qu'un réseau télécoms unique était à son avis une bonne idée mais il a ajouté qu'à son sens une fusion entre le réseau de Telecom Italia et celui développé par le groupe de haut débit Open Fiber ne pouvait se faire avec le concours des deniers publics ni sous un angle politique.

"C'est une procédure industrielle, par l'intermédiaire du marché", a-t-il dit.

(Stephen Jewkes, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia