Le premier opérateur télécoms italien, qui emploie près de 60.000 personnes en Italie, n'a fait aucune annonce officielle à ce sujet.

Selon les sources, TIM voudrait alléger ses effectifs pour pouvoir embaucher du personnel plus jeune.

Telecom Italia s'est refusé à tout commentaire.

L'opérateur, dont le principal actionnaire est Vivendi, use déjà de contrats de solidarité suivant lesquels le personnel accepte de travailler moins à la condition qu'il n'y ait pas de licenciements.

Ces contrats, dont le nombre d'heures non travaillées représente l'équivalent de 5.000 emplois environ, sont arrivés à expiration fin 2017 et on ne sait pas s'ils seront reconduits.

Si ce n'était pas le cas, la plus grande partie de ces emplois pourraient disparaître, ont encore dit les sources.

Enfin, 4.000 ou 5.000 salariés pourraient satisfaire aux conditions d'une pré-retraite, selon les mêmes sources.

Une première réunion avec les syndicats est prévue pour le 18 janvier.

(Agnieszka Flak et Stefano Rebaudo, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia