Teva gagne 0,94% à 13,61 dollars à Wall Street, soutenu par la spéculation d'une restructuration de grand ampleur. Le numéro un mondial des génériques envisagerait de supprimer de 20 à 25% de ses 6 860 salariés en Israël ainsi que plus de 10% de ses 10 000 employés aux Etats-Unis. Des suppressions de postes seraient également prévues en Europe, où le laboratoire pharmaceutique emploie plus de 24 000 personnes, selon le quotidien économique Calcalist.

Teva entend ainsi redresser une situation financière fragilisée. En début de mois, le groupe a révisé à la baisse ses prévisions de chiffre d'affaires pour 2017. Il prévoit désormais des ventes comprises entre 22,5 et 22,3 milliards de dollars. Le titre avait chuté de 20% dans le sillage de cette annonce.

Plus globalement, la capitalisation boursière du géant de la pharmacie a fondu de 75% en deux ans, passant de 56 à 13 milliards de dollars.
Le groupe a notamment été pénalisé par le lancement d'un générique au Copaxone, son traitement vedette contre la sclérose en plaque, qui a représenté 20% de ses ventes.
Teva a également été affecté par la baisse des prix sur le marché américain des génériques liée à la pression des organismes de remboursement.
Surtout, le groupe continue de souffrir du rachat, pour 40 milliards de dollars, de la branche génériques de l'américain Allergan dans un environnement sectoriel morose.