TF1 (-6,42% à 11,22 euros) enregistre l'un des déclins les plus prononcés de l'indice SBF 120 après avoir présenté des résultats semestriels pénalisés par les coûts élevés de la diffusion la Coupe du monde de football et une mauvaise conjoncture publicitaire qui va persister. Le résultat opérationnel courant a ainsi reculé de 43,2% à 24,2 millions d'euros, en raison des 55,7 millions d'euros de coûts de programmes liés à la Coupe du monde de football.

Le chiffre d'affaires semestriel a progressé de seulement 0,6% à 1,026 milliards d'euros, retenu par le recul de 1,6% des revenus publicitaires à 769,9 millions d'euros dans un « contexte d'absence de reprise de la demande ».

« En l'absence de signaux clairs de reprise économique en France, les annonceurs demeurent prudents et la visibilité sur les investissements publicitaires à venir reste très limitée. La fragmentation du marché et l'augmentation des volumes de publicité diffusée sur la TNT contribuent à intensifier la pression concurrentielle », a déclaré TF1 en guise de perspectives.

Faute d'un marché publicitaire en croissance, le groupe de médias continue de mettre l'accent sur les coûts. Dans le cadre de la Phase II du plan d'optimisation lancée en 2012, le groupe a généré 10 millions d'euros d'économies récurrentes au premier semestre, dont 3 millions d'euros au titre du coût des programmes de TF1. Le groupe confirmé son objectif de réaliser les 19 millions d'euros d'économies récurrentes prévues au second semestre. TF1 a l'ambition d'atteindre 85 millions d'euros d'économies récurrentes dans le cadre de cette Phase II.