Paris (awp/afp) - Naval Group a fait mieux que prévu en 2018 avec un bénéfice net qui a bondi de 91% à 178,2 millions d'euros, grâce à une activité portée par les grands programmes nationaux, et vise le maintien "sur le long terme des niveaux élevés de rentabilité opérationnelle".

Le chiffre d'affaires est ressorti à 3,6 milliards d'euros, en hausse de 13%, et l'Ebita (résultat opérationnel avant amortissement des écarts d'évaluation) a progressé de 170% à 265,9 millions d'euros, a indiqué le groupe dans un communiqué.

La rentabilité s'améliore nettement, et s'établit à un niveau "référence" pour le secteur naval de 7,4% en 2018 contre 3,1% en 2017 (après retraitement selon la norme IFRS 15). Cela représente une progression de 4,3 points.

Les prises de commandes enregistrées en 2018 se tassent légèrement à 3,7 milliards d'euros, mais 2017 avait bénéficié d'un niveau particulièrement élevé de prise de commandes avec la notification du programme des futures frégates de défense et d'intervention (ex-FTI).

Au total, le carnet de commandes s'établit à 13,8 milliards d'euros.

Sur les années 2017 et 2018, le ratio "Book-to-Bill" (prises de commandes sur chiffre d'affaires), qui mesure le renouvellement du carnet de commandes, s'établit à 1,13, souligne Naval Group, qui est détenu à 35% par le groupe Thales.

"Nous avons dépassé depuis 2015, nos objectifs de croissance et de rentabilité opérationnelle. 2018 s'inscrit à nouveau dans cette dynamique positive", s'est félicité Frank Le Rebeller, directeur général finance, juridique et achats de Naval Group.

"Les résultats de l'exercice marquent, pour la quatrième année consécutive, et conformément à notre plan de marche, une progression de notre chiffre d'affaires et une forte amélioration de notre rentabilité opérationnelle, ainsi que du résultat net part du groupe", a-t-il ajouté.

"Ces résultats ont permis de recruter plus de 1500 nouveaux collaborateurs en 2018 et de porter notre effort global d'investissement au-dessus de 400 millions d'euros", a-t-il souligné. Selon Frank Le Rebeller, 2019 devrait se traduire par des chiffres comparables. Le groupe avait recruté plus d'un millier de nouveaux collaborateurs en 2017.

afp/ol