confirmées

Ajoute précisions concernant la direction du groupe

PARIS (awp/afp) - Naval Group (ex-DCNS) a publié vendredi un bénéfice net en hausse de 34% au premier semestre, à 55,9 millions d'euros, et a confirmé ses perspectives annuelles d'une progression de ses ventes et de sa rentabilité.

Les prises de commandes des chantiers navals militaires ont plus que doublé à 2,608 milliards d'euros, portant le carnet de commandes à 12,5 milliards fin juin. Elles concernent tous les secteurs, et en particulier le programme de frégates intermédiaires (FTI), la rénovation des frégates du type La Fayette, les sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) français et les sous-marins australiens, a résumé le groupe dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires semestriel a de son côté progressé de 18,5% à 1,707 milliard d'euros, porté par les grands programmes nationaux, des contrats au Brésil et en Egypte, ainsi que des campagnes d'entretien et de rénovation dont celle du porte-avions Charles de Gaulle.

La marge opérationnelle est en nette hausse de 1,9 point sur un an, à 5,0%.

"Cette bonne dynamique montre que les actions engagées (ces derniers temps pour réduire les coûts et augmenter significativement le chiffre d'affaires) continuent de donner résultats et contribuent à l'amélioration de notre compétitivité et de notre rentabilité", s'est félicité le groupe dans un communiqué.

Sur l'ensemble de 2017, l'ex-DCNS a confirmé ses prévisions d'une légère croissance du chiffre d'affaires et d'une poursuite de l'amélioration du résultat et de la rentabilité opérationnels. Le résultat net devrait pour sa part être en progression de l'ordre de 10 à 15% par rapport à 2016, ajoute Naval Group.

Le constructeur naval DCNS avait annoncé fin juin son changement de nom en "Naval Group", afin "de gagner en notoriété et en attractivité (et) soutenir son développement en France et à l'international".

Cette annonce est intervenue alors que le groupe change de dimension, notamment après avoir été sélectionné en 2016 par l'Australie pour son futur programme de sous-marins.

Selon une information du Monde, le groupe se serait séparé mardi de sa numéro 2, Marie-Pierre de Bailliencourt, la directrice générale adjointe chargée du développement qui avait négocié ce contrat australien.

Ce départ aurait eu lieu en raison d'une "mésentente" avec le PDG Hervé Guillou.

Contacté par l'AFP, Naval Group n'a pas confirmé l'information.

Naval Group, contrôlé à 63% par l'Etat français et à 35% par le groupe d'électronique, défense et transport Thales, est le leader européen du naval de défense et un acteur majeur dans les énergies marines renouvelables. Son chiffre d'affaires en 2016 était de 3,2 milliards d'euros et il emploie environ 12.800 collaborateurs.

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