Cannes, 23 2013 - Le satellite Planck, partie intégrante de la mission scientifique conjointe Herschel-Planck, construit sous maîtrise d'œuvre Thales Alenia Space, a atteint  sa fin de vie en orbite aujourd'hui. Ce bijou de très haute technologie considéré, avec Herschel, comme l'un des satellites les plus complexes jamais réalisé en Europe, a été développé par une équipe industrielle menée par Thales Alenia Space pour le compte de l'Agence Spatiale Européenne (ESA). Lancé le 14 mai 2009, en même temps que Herschel, cet observatoire scientifique aura eu une durée de vie de près de 4,5 ans, soit plus de 2,5 fois son espérance de vie initiale.

Premier satellite Européen consacré à l'étude du "bruit de fond cosmologique", Planck a étudié le rayonnement cosmologique en mesurant les fluctuations de température de la totalité de la sphère céleste. Le grand télescope de Planck a capté le rayonnement du fond du ciel et l'a dirigé vers deux ensembles de radiodétection qui ont converti les signaux en température. Ces détecteurs, extrêmement sensibles, ont pu enregistrer des variations de température du fond de ciel de l'ordre du millionième de degré. Planck a ainsi pu photographier l'univers tel qu'il était 380 000 ans après le Big Bang, il y a 14 milliards d'années.

Le satellite a balayé 5 fois de suite l'intégralité de la voûte céleste avec une capacité à discerner des détails fins et une sensibilité en température bien supérieure à celles de ses prédécesseurs. Planck a donc embarqué pour sa mission un télescope d'un diamètre de 1,5 m ainsi que deux instruments élaborés par des astronomes dans l'ensemble de l'Europe, regroupés en 2 consortia :

- LFI (Low Frequency Instrument), un instrument micro-ondes développé en Italie, et

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