La succession à la tête de Thales devrait être réglée d'ici le début janvier, a affirmé Eric Trappier, le PDG de l'avionneur Dassault Aviation, actionnaire du groupe d'électronique aux côtés de l'Etat. Interrogé pour savoir si cette succession pourrait être effective avant la fin de l'année, Eric Trappier a estimé que ce délai était "un peu court". En attendant, le Conseil d'Administration de Thales avait procédé, il y a quelques semaines, à la nomination de Philippe Logak au poste de PDG du groupe par intérim.

L'Etat et Dassault Aviation, qui détiennent respectivement 26% et 25% de l'équipementier d'aérospatiale et de défense, ont toutes les difficultés du monde à se mettre d'accord sur les modalités de la succession de Jean-Bernard Lévy.

En effet, Dassault Aviation, estime qu'il serait plus judicieux recruter en externe le futur PDG afin "d'éviter de renouer avec les querelles qui ont émaillé l'histoire du groupe".

Une position loin d'être partagée par l'Etat, favorable à une solution interne, afin "d'assurer la continuité".