Thales a enregistré en 2016 un résultat net consolidé, part du groupe, de 946 millions d’euros, en hausse de 24% et un résultat opérationnel (Ebit) de 1,354 milliard d’euros, en progression de 11%. Le groupe visait un Ebit entre 1,3 et 1,33 milliard. Il a représenté 9,1% des ventes contre 8,6% en 2015. « L’Ebit bénéficie notamment des premiers effets du redressement opérationnel du secteur transport, et de la poursuite de la solide performance des secteurs Aérospatial et Défense et Sécurité », a expliqué le spécialiste de l'électronique pour le transport et la défense.

Le chiffre d'affaires est ressorti à 14,885 milliards d'euros et la croissance organique à 6,8%. Il est en hausse de 5,8% à données publiées. Le groupe a par ailleurs fait part d'un free cash-flow de 954 millions d'euros.

Sur le plan commercial, les prises de commandes sont en baisse de 13% à 16,5 milliards d'euros.

Dans ce contexte, le Conseil d'administration a décidé de proposer la distribution d'un dividende de 1,60 euro par action, en hausse de 18% par rapport à 2015.

Cette année, Thales devrait continuer à bénéficier de la bonne orientation de la majorité de ses marchés. Dans ce contexte, sans néanmoins atteindre les niveaux très élevés de 2015 et 2016, les prises de commandes devraient rester dynamiques et se situer autour de 14 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires devrait connaître une croissance organique de l'ordre de 5% par rapport à 2016.

Cette évolution favorable, combinée à la poursuite des efforts d'amélioration de la compétitivité, devrait conduire Thales à afficher en 2017, sur la base du périmètre et des taux de change de février 2017, un Ebit compris entre 1,48 et 1,5 milliard d'euros, en hausse de 9 à 11% par rapport à 2016.

Le groupe a confirmé par ailleurs ses objectifs à moyen terme : une croissance organique de son chiffre d'affaires de l'ordre de 5% en moyenne sur les années 2016-2018, et un taux de marge d'Ebit de 9,5 à 10% en 2017/18.